Qui sommes-nous ?

Voyage itinérant, entre amis, à bicyclette ! Départ le 15 février 2011 pour El Calafate (Argentine). Le projet initial est de joindre la Patagonie à la Bolivie ! Nous comptons remonter l'Amérique du Sud par sa partie occidentale à l'aide de nos petites jambes, au gré des rencontres, du climat...

samedi 16 juillet 2011

Et si nous essayions de rentrer...

          Après des retrouvailles impromptues avec nos amis suisses, Anouk et Arnaud, nous partons dès l'aube à la rencontre des ruines de Pisac. Pour nos dernières pierres incas, les conditions sont idéales : soleil radieux et pas un touriste à l'horizon ! La qualité de conservation et la situation topographique du site nous émerveillent encore une fois.

Intiwani, lieu de culte inca
 

De plus, nous avons le plaisir de rencontrer un groupe d'étudiants péruviens fort dynamiques, en visite dans le cadre de leurs études de tourisme.

Cherchez l'erreur... :-)


           De nouveau sur nos vélos, nous prenons la route de Cuzco afin d'attraper un bus le soir même et quitter le Péro (eh oui, nous n'avons plus le temps de rejoindre Salta, la ville Argentine où nous attend l'avion, à la force de nos jambes). Sur les 20 kms de montée qui nous sépare de la capitale inca, nous sommes retardés par Alex, 19 ans, qui a choisi de s'étaler devant nous, sous sa moto... Enfin ! Nous n'aurons pas trainé une trousse de secours pour rien !

Un chargement plus que facile !

 De justesse, nous sautons donc dans un bus pour Aréquipa et enchainons après quelques heures d'attente pour Tacna. Pour plus de simplicité, et parce que nos jambes en redemandent, nous passons ensuite la frontière chilienne à vélo.
En effet, si les grévistes n'étaient plus à l'oeuvre, nous aurions pu repasser par le lac Titicaca, chemin le plus court ; mais la situation n'a guère évoluée depuis notre passage. Nous transitons donc par le Chili pour croiser les Andes au Paso de Jama.

Belle douane péruvienne... au milieu du désert

Après 60 kms au milieu du désert, et proches du Pacifique, nous atteignons lundi après-midi Arica, d'où partent les bus pour Salta.


Ce n'est que là que nous apprenons que le Paso de Jama est fermé à cause de la neige. A plus de 4000m d'altitude, ça ne pardonne pas. Nous ne pouvons donc que remonter à La Paz pour traverser à nouveau la Bolivie, en direction du sud.
Nous en profitons quand même pour visiter le centre d'Arica, ses plages et ses géoglyphes, avant de partir à 1h du mat'.

Dis : "gant beton"
Géoglyphes pré-incas

Admirez la luminosité. Grandiose!

Mais le bus est surbooké et nous restons sur le trottoir... Par chance, nous apprenons au petit matin qu'il est coincé au col, puisqu'il a neigé toute la nuit ! Ouf !
Devant l'impossibilité de franchir à temps les Andes dans ces contrées, nous annulons notre vol pour Salta et tentons de rejoindre Buenos Aires, notre première escale. Cette fois-ci, c'est sûr, c'est vraiment pas la porte à coté : 4000 kms !
        Après 30h de bus, nous arrivons jeudi soir à Santiago du Chili, depuis laquelle nous pouvons traverser la Cordillère. Enfin... théoriquement !

Vue de la cordillere depuis le cerro San Cristobal (Santiago)

En effet, la tempête de neige est descendue plus vite que nous, et cette fois-ci, toutes les liaisons routières pour l'Argentine sont fermées. Il nous reste donc plus que les airs. Heureusement pour nous, les vols pour Buenos Aires ont repris 2 jours auparavant, après avoir été interrompus depuis début juin, à cause de l'éruption d'un volcan dans le sud du pays (et le voyage de ses cendres) !



 
         Après une semaine de déplacement épique, nous écrivons enfin de Buenos Aires !

Allez-y comprendre quelque chose ! Y'a pas que le climat qui va de travers !

1 commentaire:

  1. C'est là que la géographie reprend ses droits . Bravo pour ces manoeuvres de baroudeur(se)s . On attend impatiemment la narration par le menu maintenant .

    HP

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