San Pedro de Atacama --> Purmamarca
384kms
Après avoir bien profité de San Pedro, nous prenons la route en direction du Paso Jama. En discutant avec les locaux, nous comprenons vite que la tâche ne va pas être facile : 160 kms jusqu'au prochain point d'eau, 2000 m de dénivelé en 30 kms, près de 350 kms à plus de 4000 m d'altitude...et ce, avec un col à 4833 m!
Avant de partir, nous prévoyons 5 jours de vivre et missionnons un chauffeur de bus pour nous ravitailler en eau le 3ème jour. Dans la foulée, nous faisons tamponner nos passeports à la douane de San Pedro... située à 160 kms de la frontière!
Douane Chilienne de San Pedro de Atacama
Avant la montée...
Appareil photo a l´horizontal...
Une fois partis, la pente est si raide qu'elle nous oblige à faire un premier camp d'acclimatation après seulement 17 kms de pédalage (bien suffisant : 1000m de dénivelé en 3h !). Tout au long de la montée, la vue sur la plaine d'Atacama s'agrandit nous offrant un spectacle époustoufflant.
Premier campement a 3400m d´altitude
Deuxieme jour...ca monte toujours
C'est à la fin du deuxième jour que le dénivelé s'adoucit pour laisser apparaitre les paysages grandioses de l'altiplano chilien et bolivien. Nous campons alors à 4400 m d'altitude au pied du volcan Licancabur qui culmine à 5950 m. Il neige même pendant quelques minutes!
Au reveil, après une nouvelle nuit difficile en altitude, nous partons vent dans le dos en direction de l'Argentine.
Altiplano chilien avec la Bolivie en fond
Le bus chargé de nous apporter de l'eau nous double sans s'arrêter : merci Feliziano. Seule solution : atteindre le km 75 où il y aurait peut-être une source... Nous survolons alors les hauteurs andines pour rejoindre ce point.
En arrivant, nous croisons Jan, un cycliste rencontré deux mois auparavant dans le sud de l'Argentine. Il voyage dans l'autre sens avec Holger. Nous campons tous ensemble au bord d'une lagune salée où paitrent Vicuñas et oiseaux rares (et on s'y connait).
Campement a 4500m d altitude
Le lendemain, nous passons le col à 4833 m d'altitude avant de plonger sur une plaine composée de plusieurs salars.
Salars et ciel bleu
Pente + vent dans le dos + ligne droite = 100km/h! Ouf, ici pas de radars!
Vicuna
Guanaco
Poussés par éole, nous atteignons le Paso Jama dans la journée.
Bien épuisés, nous campons dans une maison vide à Jama. Ce village de 55 habitants semble surgir de nul part. En effet, une centrale électrique au gaz -faisant un boucant d'enfer- alimente des lampadaires dans des rues où il ne manque que les maisons pour completer le tableau !
Sur le trajet de l´école a Jama
Ensuite, nous faisons route vers Susques, premier village Argentin sur notre route. Dépaysement total dans ce petit bourg historique où trône une église datant de 1670 avant Roger Rivière (mas o menos).
Finalement, nous roulons vers Purmamarca face au vent dans une plaine interminable... avec une ligne droite de 40 kms au milieu des Salinas Grandes !
Salinas Grandes
Devant l'étendue du lieu, nous faisons du "stop" pour atteindre le col qui nous sépare de la ville.
33 kms de descente, et d'innombrables virages plus tard, nous arrivons dans le petit village de Purmamarca au pied de la montagne aux septs couleurs.
En direction de la Bolivie, Antoine conduira une echappée seul en tête avant son départ prévu dans trois semaines.
Ah qu'ils sont beaux les chapeaux du début !
RépondreSupprimerVous avez dû enfiler le bonnet ensuite, I presume .
Et dans cet immense suspens de l'eau on ne sait toujours pas comment vous avez trouvé à boire pour pédaler !
Gros bisous
HP
c'était la montée au septième ciel,mais à quel prix!?..bravo pour ce bel exploit et pour vos magnifiques photos (surtout avec la légende!)
RépondreSupprimerje crois que j'ai un peu raison de m'inquièté il faut dire que je vois votre exploit " avec mes vieux yeux " mais tout de même l'eau c'est important ! bravo pour tout et " gros petous "
RépondreSupprimerSalut les jeunes ;-)
RépondreSupprimerImpressionant vos images du jama! On va tenter le meme trajet (dans le sens opposé) dès demain. On espère faire les 100km/h dans la descente sur San Pedro de Atacama ;-)
Saludos desde Salta
Apres tous ces mois sur le velo comment vous faites pour ne pas avoir mal aux fesses?Vous forcez toujours mon admiration !!Encore bravo je voyage avec vous.Bises a tous. BlANDINE LE GUIZAY
RépondreSupprimerDes bises!!!!
RépondreSupprimerJu,Cléo et jéje
Vous êtes au top les amis !!!!!!!!! Keep on pushing that pédale man !
RépondreSupprimerRatou
Vous avez vraiment de la chance!
RépondreSupprimervos photos sont magnifiques,
et vous êtes super courageux.
Bonne continuation,
gros bisous
Lydie et Romain
Qu'est-ce que c'est beau... ce qu'il y a de commun avec Utrillo, c'est que toujours on s'élève (mais à près de 5000 m, les nôtres déclarent forfait !) Rien que par les photos, on en a le souffle coupé tellement ces paysages et la vie immense qu'ils évoquent sont sublimes.
RépondreSupprimerQuelle chance (méritée) et quel courage (impressionnant).
Ici (à Utrillo), on a presque fini l'ascension vers le Brevet (mais le sommet n'est pas très haut !).
Merci pour la carte,
Bertrand
Un petit coucou Anne-ju et félicitations pour ce magnifique voyage et ce superbe blog!! Un régal pour les yeux et dépaysement assuré!
RépondreSupprimerBon courage pour la suite
Valérie (d'Utrillo)
Salut a tous.
RépondreSupprimerGermain tu as fait beaucoup de progrès en vélo. Tout petit tu tombais de ton vélo même à l'arrêt.
Je n'ai jamais osé le réver, vous vous l'avez fait!!!! RESPECT!!!
guy monique planfoy
Kikoo miss
RépondreSupprimerCe voyage a l air magnifique
Les photos sont a couper le souffle...c splendide
Profitez en bien !!!
On pense bien fort a vous
Ps...interdit de revenir plus musclée que tes collègues
Bises
Melanie