Santiago --> Illapel
293 kms
Après des retrouvailles ratées le jeudi soir, nous unissons nos forces le vendredi pour la soirée ; nous tenons donc en présence d'Ottilie et Gwen, un véritable meeting francais à "Santiago du Chili". Vicenta et Alejandro, Claudia et Mahra, ainsi que Dalma (par procuration) nous accueillent très chaleureusement sur la commune de Ñuñoa nous permettant ainsi de belles visites de la capitale : plaza de las Armas, plaza de la Moneda, Cerro Santa Julia, Cerro San Cristobal, barrios Bellavista, Brazil...
Il y en a pour tous les goûts et le réseau de transport urbain est plutôt pratique. Quant aux restaurants et bars, ils ne manquent pas ; nous visitons tour à tour un bar salsa, puis un karaoké animé par deux travestis (nous ne restont pas longtemps Antoine étant assailli de propositions chaleureuses...), et enfin une soirée privée. Que de belles rencontres ! Petit bémol : de jour, la ville croûle sous un épais nuage de pollution...
Lundi, nous quittons la capitale pour "Valparaiso", sur la côte, vélos dans le bus. Ce n'est plus un problème maintenant. Après quelques coups de pédale das la ville, nous trouvons une auberge fort agréable sur le Cerro Playa Ancha qui surplombe le port.
Ainsi, nous arpentons Valparaiso pendant deux jours : ses escaliers, ses ascenseurs, ses maisons joyeuses, la San Sebastiana, ses graphitis...et notre visite se ponctue dans le jardin de Devaky, sympathique chilienne rencontrée au détour d'un rue.
Pour rejoindre "Viña del Mar", l'unique route ressemble au périphérique parisien. L'horreur en vélo ! Heureusement cela ne dure pas, et nous gagnons rapidement les plages de sable blanc du pacifique et leur ambiance hors-saison détendue. L'hospitalité chilienne fait à nouveau parler d'elle à "Las Ventanas", port pétrolier proche de Quintero. Seulement, nous n'avions pas éte prévenu qu'il y avait une colonie de moustiques de guerre surentrainés. La bataille acharnée et vaine ne nous permet donc pas de trouver le sommeil...
Partis pour une dure journée de route, nous ne faisons que 10 kms pour rallier la paisible bourgade d' "Horcòn". Sous le charme de ce village où les bateaux de pêcheurs sont tractés sur le sable avec des chevaux,
nous déambulons ensuite sur la plage de Cau-Cau, aidés en logistique par Fernanda, charmante collègue d'E.P.S. qui veille sur nos vélos. Première baignade dans le pacifique pour Antoine et Germain.
Sauveteurs athletiques sur la plage de Cau-Cau
L'excursion menée par le maître des lieux nous permet de découvrir : la loutre, le piquero, le vautour turque et son compatriote à tête noire, le pélican... Plein les yeux !
La fameuse loutre de Quirilluca
Sur la route, nous visitons l'atelier d'un artiste qui travaille le bois et autre matériaux de récupération:
Village de Papudo sur la cote pacifique où cohabitent pecheurs et pelicans
Après tous ces kilomètres de plage, nous devons emprunter la fameuse "Ruta 5" jusqu'à "Los Molles", où un camping nous attend. Pablo, professeur de mathématiques à la "Maison de l'Enfance" et gérant des lieux, l'avait préalablement indiqué à Antoine.
C'est donc après 30km sur une route qui ressemble de tres près à une autoroute que nous atteignons le camping. Petit coin de paradis situé sur la plage de sable blanc de Los Molles.
Un autochtone stupefait devant l'état de son embarquation
Après un jour de pause dans cet illot de bonheur, nous reprenons la route 5 une dernier fois pour rejoindre l'interieur des terres en direction de Ovalle. S'en suivent 40km d'autoroute avec même le passage d'une barriere de péage.
Gratuit pour nous heureusement.
Nous quittons ensuite la cote pacifique pour la cote Cavilalen: une montée de 10km de long pour atteindre un col situé à 750m d'altitude. Chauffent les cuisses chauffent.
Finalement, nous arrivons à Illapel après une grosse journée (104kms): la ville est très active, situé entre mines et cultures dans un paysage de plus en plus aride.
Cà fait bien Maroc , genre Tizi N'Tichka , les dernières photos D'ailleurs çà s'est bien vu sur Skype , le preneur d'otages avait un Keffieh !
RépondreSupprimerBises aux "bronzés font du vélo"
Hp
Bien reçus le CD stop mission acceptée stop pouvez détruire la carte stop mail envoyé a Germ's stop tout est lisible stop continues de nous faire vivre votre périple stop merci de votre confiance stop Big up!!!
RépondreSupprimerVotre freuhüu
je ne peux laisser passer la journée sans venir te souhaiter un très très bon anniversaire malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent.Je suis avec bonheur votre voyage et vos découvertes fabuleuses....Germain en quelques mois tu vas remplir une grande partie de ta vie en souvenirs exceptionnels et que tu pourras raconter le restant de ton existence!!Profite....profite!!!!! ta marraine qui vous accompagne souvent dans vos étapes par la pensée..Grosses bises
RépondreSupprimerOuais, bon anniversaire Germolle mais aussi bon anniversaire a toi et Marie Sof, c'est vos 10 ans aujourd'hui!!!!! on boit un canon a votre santé,on en boira un autre a votre retour, des bises mes amis.....
RépondreSupprimerFru
Et bonjour vous trois!
RépondreSupprimerOn ne se connait pas vraiment, je suis Hélène, une amie de Paula, et comme je pars en trip vélo moi aussi (mais bien moins fou que vous, je dois l'avouer!), on m'a donné l'adresse de votre blog pour voir un peu comment vous évoluez et vos choix de matos ou autre!
Je me suis régalée à traîner de photo en photo, et je voulais vous en faire part. Je vous souhaite une bonne continuation à vous trois, courage pour les kilomètres qui restent, et bravo pour ceux déjà engloutis!!!
Merci pour le rêve!
La bonne bise à vous de Marseille.
Hélène