Potosi --> La Paz
300 kms
Par Germain et Anne-Julie
Comme prévu, nous visitons donc une des 180 mines coopératives du Cerro Rico à Potosi. Nous étions prévenus des conditions de travail difficiles, et nous sommes servis...
Cerro Rico à gauche, Potosi au fond
Les mineurs rencontrés sont hagards, la bouche déformée par les feuilles de coca qu'ils stockent pour tenir le coup, à la recherche d'une veine d'argent à exploiter. L'air qu'ils respirent manque franchement d'oxygène et de pureté car ils utilisent de la dynamite (!) et des marteaux piqueurs pour ouvrir la roche. Certes ils gagnent bien leur vie pour le pays, mais à quel prix ? Silicose, accidents mortels... Pour noyer tout cela, ils boivent un alcool assez décoiffant : "alcool potable 96%" !
Extraction de minerai
Ouf, la sortie !
Nous quittons alors la ville le lendemain, en compagnie d'Arnaud et Anouck, bien plus heureux sur nos vélos que dans le gruyère de la montagne ! Les champs cultivés que nous cotoyons, même s'ils sous-entendent un travail de titan puisqu'il n'y a pas d'engin agricole, nous paraissent une source de travail beaucoup plus raisonnable ; mais bien sûr, le salaire n'est pas à la hauteur de celui des mineurs...
10 kms de pure descente en goudron !
Pont colonial entre les départements de Potosi et Chuquisaca
Sur la route, nous sommes interpelés par les nombreux efforts du premier président indigène, Evo Morales Ayma : unités éducatives, postes de santé, asphalte rutilant... A en croire les inscriptions, il semble plutôt soutenu ici.
Nous rallions ainsi Sucre en trois jours. A notre arrivée, la capitale constitutionnelle tranche des autres villes rencontrées. En effet, d'énormes bâtiments coloniaux, d'une blancheur éblouissante, forment le centre.
Vues du toit du couvent San Felipe de Neri
Après quatre jours dans les pots d'échappement, la nature nous appelle pour une "petite" boucle depuis Sucre, dans la Cordillera de Los Frailles : 120 km en quatre jours... Sans aucun doute notre record en termes de dénivelé - pas un mètre de plat ! -, et de mauvaises pistes. Mais des paysages magnifiques qui récompensent tellement nos efforts ! Voyez plutôt.
Sucre vue de l'entrée de la Cordillera
Le génie civil bolivien recherche des ingénieurs pour construire quelques ponts...
Cratère de Maragua (ou Marawa)
Ils ont de bons peintres en Bolivie !
Decrassage offert par Pachamama (35 degrés!)
C'est vraiment tout sec et tout pentu , on a l'impression que les rivières boliviennes ne mouillent même pas les passant(e)s .
RépondreSupprimerOn comprend mieux l'épuisement de l'arrivée .
Bisous , courage pour la suite .
Hp
Quelles images mais je n'irais jamais "randonner" en Bolivie !!! Vous me paraissez avoir perdu quelques kilos? Je comprends que vous alliez en bus à La Paz !! La descente à la mine a dû être stressante et quelles conditions de travail pour ces gens ! Quel itinéraire pour la suite? A bientôt et COURAGE. JCJ
RépondreSupprimerForce,courage et robustesse les cyclo-touristes!
RépondreSupprimerPassez le bonjour à arnaud et anouck pour moi.
Je donne de vos nouvelles aux copains, des bises.
Quel bonheur d'avoir à nouveau du temps pour vous lire et voyager avec vous! Merci les copains!!!
RépondreSupprimerNe rentrez jamais, c'est trop moche ici!!!!
Grosses bises à tous les deux!
A+. Liline
J'ai découvert votre voyage à travers l'enthousiasme, la bonne humeur et la gentillesse de Jeanne. Magnifique voyage, superbes photos et des envies de partir...Bon courage pour la fin du voyage.
RépondreSupprimerPascale